Les femmes sont de nos jours plus déterminées à apprendre un art martial et finissent par se diriger vers l’Aïkido qui ressemble le plus à ce qu’elles attendent d’un art martial. Bien que fondé par un homme et surtout adapté pour les hommes, cet art est désormais appris et enseigné par les femmes aussi.
Lisez la suite pour savoir pourquoi les femmes ont plus de facilité à apprendre l’aïkido et sont en fait plus à l’aise que les hommes dans la pratique de cet art martial.

Les femmes sont plus à l’aise que les hommes
Contrairement à l’hypothèse commune qui stipule que les hommes sont plus forts et plus doués que les femmes dans la pratique des arts martiaux, l’Aïkido démontre tout autre chose. Vous serez surpris de savoir qu’ en fait, les femmes sont plus proches dans le sens 合 (Aï) que les hommes dans cette pratique de l’Aïkido.
- Les femmes sont plus petites que les hommes en moyenne et ont donc un centre de gravité plus bas (hara 腹 ventre), ce qui les rend plus proches de l’utilisation naturelle de leur 気 Ki.
- Les femmes ayant le plus souvent une approche yin 陰 ou intériorisée, intègrent mieux la philosophie 道 (do) de l’Aïkido et évitent naturellement d’entrer en force.
- Les femmes ont un corps plus souple et des mouvements plus doux et fluides, mais efficaces.
- L’ Aïkido a une nature pacifique qui ressemble aux caractéristiques nourricières et protectrices des femmes, les femmes s’y sentent dans leur élément.
Pourquoi les femmes souhaitent-elles apprendre l’aïkido ?
L’aïkido consiste à utiliser la force et l’énergie de l’attaquant en la retournant contre lui ou en la détournant pour désamorcer son attaque. Cet ensemble de techniques de projection et d’immobilisation, sans coups portés charme par sa fluidité et ses enchaînements chorégraphiques. Puisqu’on utilise la force physique du partenaire, on n’a pas besoin d’être soi-même très puissante et musclée.
L’aïkido fait du bien au corps
Le cours débute non pas par une séance d’échauffement à but de musculation, mais d’étirements et d’assouplissements. Les pratiquants qui ont déjà fait de la danse ou du judo sont plus à l’aise dans la coordination corps/mouvements.
Tous les muscles sont sollicités pendant les mouvements, les esquives, les chutes, les techniques au sabre et au bâton. A raison de deux heures de pratique par semaine, on peut déjà sentir la différence dans son corps, le souffle est bien meilleur, la détente physique retentit sur la détente psychique. Le corps se délie et l’énergie circule mieux.
L’aïkido fait du bien à notre psychisme
C’est volontairement que je n’utilise pas le mot « mental » car le mental est ce qui nous mène et fait tourner notre psychisme en boucle. La pratique de l’aïkido demande une concentration sur le mouvement et donc une pensée dirigée qui ne peut pas œuvrer dans tous les sens. En restant concentré(e), nous faisons le clair dans notre esprit.
Les mouvements permettent d’évacuer physiquement les stress de la journée et du quotidien, le mental se calme, la vision des situations devient plus claire, moins émotionnelle.
Au début, on tâtonne, puis le geste devient plus aisé. A chaque mouvement on doit s’adapter à chaque partenaire, (il n’y a pas d’adversaire en aïkido, aï : 合 : harmonie), sentir l’harmonie avec des partenaires qui ont des corpulences, tailles, forces, âges, sexes, niveaux techniques différents. C’est encore une des raisons qui font que les femmes choisissent l’aïkido et s’adaptent plus souplement sans chercher à « opposer » des forces ou muscles aux saisies et attaques.
Au fil de la pratique et dès les premiers mois, les femmes se sentent plus à l’aise et plus détendues dans leur environnement social.
Mais ça bien longtemps que j’ai compris que les femmes nous sont infiniements supérieures mon bon Senseï
Mais je n’ai point choisi et assume comme je peux mon chromosome Y
Bises
Loïc.
C’est tellement vrai 🙂
parce que le jo c’est un manche à balai donc normal