Remise des récompenses pour les lauréats d’Avranches
Vendredi 29 novembre 2013 à 20h30
Cette année nous présentons Jean Yves Gesnouin qui a obtenu en mai 2013 la ceinture noire 1er Dan. Read More →
Vendredi 29 novembre 2013 à 20h30
Cette année nous présentons Jean Yves Gesnouin qui a obtenu en mai 2013 la ceinture noire 1er Dan. Read More →
Suwari waza ryote dori kokyu ho
Rien de tel qu’un enfant pour effectuer les techniques sans y mettre le mental Read More →
et je n’avais pas eu le temps de m’en occuper.
J’avais depuis longtemps envie de lui demander de raconter pour vous
son parcours dans l’aikido ou les arts martiaux et j’ai donc interviewé
notre sensei à son arrivée à Avranches juste avant le début d’un stage,
Je vous livre ces 17 mn 48 telles quelles.
Cet audio est un MP3,
il met un peu de temps à charger, soyez patients car il fonctionne.
Le fichier fait 173 Mo, cela va vous prendre 3 minutes.
Aperçu ci-dessous du pdf que vous allez télécharger.
これは日本語の名刺です。kore wa nihongo no meishi desu.
Les cartes de visite sont imprimées sur les deux faces sur un papier « yongo » traditionnel. Vous pouvez en voir le grain sur ces deux photos.
Cette carte est assez traditionnelle, mais les jeunes optent aisément pour des cartes plus actualisées avec des manga.
Traduction : Mei : nom et Shi : épine ou aiguille de bois. Les chinois écrivaient autrefois avec des éclats de bois sur les supports, (on utilise toujours des bambous taillés et un peu différents appelés calames).
Sur le recto : on voit des kana : kanji, katakana et hiragana. C’est une entreprise de Kimonos.
Le verso est écrit en romaji (caractères romains) afin qu’il soit compréhensible en langues occidentales.
Je n’ai pas eu de mal à le faire spontanément, car nous, les aikidokas, pratiquons régulièrement l’ojigi.
L’ojigi est le salut que vous faites quand, sur le tatami vous saluez votre partenaire, les bras le long du corps, la tête et le buste penché en avant. C’est aussi l’ojigi que vous faites quand vous saluez un Sensei à genoux. Au japon, plus vous vous penchez bas et plus vous saluez respectueusement. Ce salut très incliné est réservé à un supérieur hiérarchique, ne le faites pas avec des amis, collègues ou des copains.
Saisissez donc la carte doucement et délicatement par les coins comme un objet précieux et saluez.
Regardez-la attentivement, lisez-la, et glissez un mot gentil avec un remerciement puis rangez-la dans une pochette propre ou dans la poche intérieure de votre veste.
Les japonais se servent de cette carte pour décliner leur identité. Il est judicieux d’en avoir créé une lorsque vous allez travailler au japon. Cette carte indique vos coordonnées, mais aussi votre niveau ou rang dans l’entreprise qui vous emploie.
J’ai reçu cette jolie carte de cette femme japonaise habillée en kimono (bleu) de cérémonie lors du mariage de Ma chère sensei de Japonais, Christèle san avec Jean Pierre san.
Je n’avais pas sur moi de carte de visite « décente » les miennes avaient traîné au fond de mon sac, et j’ai préféré dire que je n’avais pas de carte. Cela aurait été irrespectueux de lui donner une carte cabossée.
Les japonais les rangent précieusement dans des classeurs bien organisés et réservés à cette utilisation, ou dans de très jolies boites façon laque de chine…
Le Père Noël au Japon.
Au Japon, comme il y a très peu de chrétien soit 1 % de la population, la célébration de Noël n’est pas vraiment religieuse. La majorité de la population japonaise est shintoïste ou bouddhiste. Il n’existe pas de mot d’origine japonaise pour le mot Noël car c’est une tradition religieuse judéo chrétienne. Noël se dit dont « christmas » et s’écrit クリスマス.
La fête de Noël, n’est apparue qu’au début du XXème siècle, et connaît un essor, depuis quelques décennies seulement. Au Japon, Noël n’a pas la même signification; ils ne fêtent pas vraiment la naissance du Christ, c’est surtout la légende de Saint-Nicolas (Santa Klaus) qui est célébrée et pour eux, comme pour nous, c’est l’occasion d’offrir des cadeaux aux enfants.
Comme dans la plupart des pays occidentaux, les villes japonaises à la veille de Noël sont décorées, illuminées et les gens vont de magasin en magasin faire leurs cadeaux de Noël. Les japonais aiment acheter des tenues de père noël pour faire la fête et manger habillés avec des accessoires de père noël. Ils préparent un sapin qui n’est en fait qu’un décor en carton ou plastique et aiment orner de lumières l’extérieur de la maison.
On laisse les enfants en bas âge croire au père Noël, pour les plus grands, on dit que ce sont les papas qui apportent les cadeaux ‘-« presents » le jour de noël « chrismas day » :クリスマスデーイ. Les enfants ne font pas de cadeaux aux parents. C’est une fête pour les enfants.
La famille fait un gâteau particulier le « christmas cake » クリスマスケーキ (kurisumasu keki) alors que toute l’année ils mangent peu de desserts sucrés, ils s’offrent ce dessert aux fraises gorgé de chantilly.
Cette journée de noël est une journée très commerciale et les pères noël se promènent partout en proposant des « offres spéciales christmas ».
Le lendemain les enfants vont à l’école. C’est juste une soirée un peu spéciale alors que le passage au nouvel an est plus fêté.
Il existe aussi une tradition pour les amoureux : le 24 décembre les amoureux se déclarent leur flamme. Si l’amoureux accepte les petits cadeaux, ils pourront alors passer la soirée de Noël l’un avec l’autre. Ils choisiront de préférence un cadre très romantique pour le repas.
Ces petites bourses avec maneki neko (chat porte bonheur qui bouge souvent la patte dans les magasins asiatiques : maneki : saluer, inviter et neko : chat) sont des petits cadeaux très prisés par les japonais. Si la patte gauche est en l’air, le maneki-neko vous assure la fortune, patte droite levée c’est la félicité. Dans certains magasins, on peut voir des neko 猫 avec les deux pattes en l’air.
Le ki est un mot japonais il est aussi appelé dans d’autres pays : chi, prana, il signifie énergie, vie, esprit, vitalité ….
Dans la langue japonaise, il y a beaucoup d’expressions qui utilisent ce mot KI 気.
Par exemple, nous dirons :
« O GENKI DESU KA » お元気 ですあ。 pour « comment allez-vous » en Japonais.
Si on analyse ce mot,
« O » est un mot honorifique,
« GENKI » vient de la théorie de la médecine chinoise traditionnelle et il signifie « KI d’origine ». « DESUKA » est le mot utilisé pour l’interrogation. Donc on demande « comment va votre énergie d’origine ».
Vous pourrez répondre :
O genki desu : お元気です。 ça va !
Ki mochi ga ii : 気もちがぃい。: mon ki se tient bien, il va bien.
ki o motseru : 気をつける。: je fais attention à mon ki.
O TENKI DESU KA : quel temps fait il ? comment est l’énergie du ciel ?
Le mot KI dans la vie quotidienne japonaise est omniprésent. Il est souvent difficile à expliquer avec des mots car il représente un ensemble de notions.
Le KI est partout dans l’Univers il est vie, création, mouvement, changement. sans ki plus de vie, c’est la mort.
Sensei Ueshiba insistait sur la transmission de l’aïkido qui ne devait pas rester cantonnée à un carcan technique limitatif,pratiquer l’aï KI do c’est essayer d’harmoniser tous nos KI : notre ki, celui de notre partenaire, le KI de la salle et de l’instant présent et de nous adapter en laissant l’énergie circuler, en étant dans la notion d’être et non de faire.
Le KI favorise le changement. On ne doit pas avoir peur des changements, car c’est la définition de la vie elle-même. Quand on meurt, le corps ne bouge plus, le silence s’installe dans le corps.
Le KI a formé les cellules et le corps, il a donné l’esprit, l’émotion et l’intelligence à ce corps, donc nous sommes ici.
La théorie de la médecine traditionnelle asiatique dit que la maladie est le résultat d’un blocage ou d’un excès du flux du KI dans le corps.
病気:(byôki)la maladie, c’est le ki qui va mal, la faiblesse, la souffrance.
Le kanji est composé des dessins « souffrance et offrandes aux dieux : « c’est la calamité que l’on cherche à conjurer en apportant des offrandes aux dieux ».
Apprenez à ressentir le ki partout :
Soyez comme des enfants, sentez le ki d’une pièce, ressentez le ki des gens que vous rencontrez, le ki de ce qu’on vous dit, de ce qui s’en dégage, le ki du partenaire qui ne sera jamais le même d’un moment à l’autre. Faites l’expérience de faire taire votre mental pour ressentir le KI de tout ce qui vous entoure.
A la fin d’un cours lorsque je vous demande de pratiquer le Ki, je vous demande d’abord de commencer à accepter le ki de l’autre et ensuite de caler (harmoniser) le vôtre au sien.
Rien ne sert de pousser de toutes vos forces pour mettre votre partenaire par terre, je vous demande juste de vous mettre à l’unisson : AI, unir vos deux ki avec celui du ki environnant. AIKI.
c’est une expérience de ressenti qui vous permet de pratiquer l’aïkido en ressentant cette possibilité d’union des KI.
Avec son accord, je viens d’uploader une vidéo de Christian Bouché Pillon sur youtube. C’est un premier essai avec un shiho nage réalisé pendant le dernier stage à Avranches.
Vous pouvez la regarder ci-dessous.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=UvjAQ77pgXM&fs=1&hl=fr_FR]
EN VOICI UNE AUTRE : shomen uchi soto kaiten nage
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=v-ApkxNvIes&fs=1&hl=fr_FR]
Voici le très beau message de Loïc :
Une petite proposition de contribution à ton Blog chère Véro/senseï, découvert par le lien que tu m’as adressé avec tes vœux :
C’est l’ami Jacques qui m’a trainé sur le tatami, malgré mes réticences sur l’aspect martial de cet art, plus attiré, je l’avoue, par la beauté de la gestuelle et de la danse des Hakama, que par la porte d’entrée « sport de combat » parfois utilisée pour classifier cette pratique.
Arrivée sur le tatami donc ; très vite le corps parle, sensation très désagréable de cette position « à genoux » propre aux orientaux et si inconfortable pour nous, habitués aux chaises et fauteuils et à solliciter notre postérieur plutôt que nos chevilles et talons. Humilité aussi ; accepter de commencer à zéro, petit de « l’étiquette »du tatami légèrement différente de celle du monde extérieur.
Deuxième surprise, celles des mixités, de genre (rares aujourd’hui les pratiques « sportives » qui mêlent les hommes et les femmes) et d’âges (enfants, adultes et « âges mûrs » se côtoyant sans problèmes apparents).
Troisième surprise et sans doute la plus importante : apprendre à travailler avec l’autre et pas contre l’autre. Éviter l’opposition des forces au profit de la canalisation de l’intention de l’autre, même agressive, pour la rendre vaine sans jamais ni reculer, ni nier qui l’on est.
Depuis huit ans maintenant, toujours le même plaisir à monter sur ce tatami, et à essayer de ressentir plus que comprendre par la tête, ce qu’inlassablement, Véronique, avec la même humeur, le même rire et la même simplicité nous enseigne soirs après soirs.
Toujours aussi distant sur l’approche ésotérique de l’Aïkido, parce que, sans doute, si loin de ma culture, la pratique me procure un réel bien-être au quotidien, m’aide à être présent dans le monde qui nous entoure et probablement n’est pas étrangère à mon positionnement dans ce même monde, acceptant l’autre tel qu’il est sans nier qui je suis.
Loïc Bodin, janvier 2011
Les vendredi 7 juin, samedi 8 juin et dimanche 9 juin 1996 avait lieu à Lambres lez douai le premier stage International d’Aïkido dirigé par Steven Seagal en Europe. C’est Patrick Faoro qui a invité Steven Seagal et qui a donc tout organisé de façon efficace avec sa famille.
Voici un extrait cité sur le site de Patrick FAORO (WAGODOJO.com)
« L’organisation de ce stage fut un vrai chalenge, Take Senseï (Steven Seagal) étant venu avec une vingtaine de personnes des Etats-Unis (famille, producteurs, élèves…).Il fallu aussi gérer et accueillir les 150 à 200 élèves, venu de la France entière mais aussi de nombreux pays étrangers, engagés pour trois jours de stage, en apparence très chargés mais qui passèrent extrêmement vite.
Ces journées commençaient en général par une heure de méditation faite par Wang Chine (Maître tibétain invité par Take Senseï), suivi par l’Aïkido, avec l’échauffement dirigé par Matsuoka Senseï relayé ensuite par Take Senseï, qui lors de ce stage corrigeait groupe par groupe, avec efficacité gentillesse et simplicité.
Suivait ensuite le repas du midi,et pour la digestion rien de tel que de la méditation cette fois ci dirigée par Syogal Rinpoche (représentant du Dalaï Lama en France,invité lui aussi par Take Senseï). Ceci avant de recommencer à pratiquer l’Aïkido sous la direction du Maître. Puis le soir après le repas, encore une heure d’aïkido ou de méditation en intérieur ou en plein air sur la pelouse du stade. »
Take Senseï est un homme simple, agréable et dont la forme de pratique est impressionnante.
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=_vnqFPiVfbs&fs=1&hl=fr_FR]
Je vous laisse regarder cette petite vidéo, et si vous faites attention vous devriez me trouver quelque part!