Il s’agit de la position assise que l’on adopte au dojo. Vous souhaitez en savoir plus, lisez ceci…
Il s’agit de la position assise que l’on adopte au dojo. Vous souhaitez en savoir plus, lisez ceci…
Voici le séjour que Maxime a fait en juin 2015 et a gentiment partagé avec nous.
En entreprise et en milieu professionnel on emploie ce terme pour remettre en ORDRE et organiser l’ordre.
Ces 5 S sont des mots japonais, il faut croire qu’avant eux, on ne savait pas comment remettre en ordre… 🙂
Seiri (整理, Débarras)
Seiton (整頓 Rangement)
Seiso (清掃, Nettoyage)
Seiketsu (清潔, Ordre)
Shitsuke (躾, Rigueur)
Nota : Cette démarche a été traduite en français par le mot ORDRE qui signifie : Read More →
Au japon cette fête est très importante et ritualisée.
Pendant le mois de décembre et jusqu »au 31, on souhaite la bonne année de cette façon
« Yoi otoshi o omukae kudasai (良いお年をお迎えください)ou 良いお年を / yoi otoshi o. Ce qui veut dire « je vous souhaite un très bon nouvel an »
Pendant ce mois-ci les japonais lavent, rangent et vident les maisons, trient et nettoient, ils souhaitent ainsi purifier la maison et les lieux pour y accueillir la nouvelle année et la démarrer sur des bases nouvelles. ce grand nettoyage s’appelle 大掃除 / ôsôji.
Entre le 13 et le 28 les japonais règlent tout ce qui est laissé en souffrance : obligations, factures… Les entreprises pratiquent aussi ôsôji.
Les dojos sont soumis à ce même rituel, Read More →
Ce célèbre Samouraï est également connu sous le nom de Shinmen Takezo, ou Miyamoto Bennosuke ou en son nom bouddhiste Niten Doraku. Il est devenu célèbre à travers sa vie aventureuse et ses nombreux duels. Read More →
ソト弟子は、畳をきれいに (soto deshi wa tatami wo kirei ni)
C’est parce que j’ai photographié Ludovic en train de nettoyer notre tatami que j’ai eu l’idée de faire un article sur les uchideshi.
Iwama (岩間町, Iwama-chō, est un ancien bourg du Japon située à 100 km au Nord Est de Tôkyô, dans la préfecture d'Ibaraki. Il a été intégré dans la ville de Kasama depuis le 19 mars 2006.
Le hakama 袴
Un vêtement masculin ou féminin?
Ce pantalon traditionnel japonais était, originellement, porté aussi bien par les femmes que par les hommes. Le hakama perdit progressivement son caractère unisexe à partir de la fin de l’ère Edo (1603 à 1868 ap. J.-C.). A titre d’exemple, au début de l’ère Meiji (1868 à 1912 ap. J.-C.), en dehors des hommes, les hakama ne sont plus portés que par les femmes professeurs et les étudiantes.
Au XIXème siècle, le Hakama devient essentiellement un vêtement masculin.
S’il est aujourd’hui uniquement porté par les hommes, il existe cependant deux exceptions. Ces exceptions s’expliquent évidemment par l’origine historiquement unisexe du Hakama. Ainsi, les femmes pratiquants les arts martiaux (kendô, aïkidô, kenjutsu et jiu jitsu) sont autorisées à porter ce vêtement. Il est encore porté par les servantes des sanctuaires shintô (miko) et à de très rares occasions lors de la cérémonie du thé dont je vous ferai un article dans quelques jours.
Présentation des Hakama.
Le Hakama (袴) est un large pantalon, fendu aux côtés, présentant cinq plis à l’avant et un au dos. A la suite de cet article je vous indiquerai la signification des 5 + 1 plis.
Il est possible de diviser les hakama en deux grandes familles. Les « gyōtō hakama » (行灯袴) et les « umanori » (馬乗). Leurs apparences sont semblables mais les seconds sont fendus en leur milieu. Indifféremment composé de soie (pour les cérémonies), de coton ou de polyester (pour les arts martiaux), sa couleur est généralement foncée (bleu foncé, noir).
Les « miko » (servantes des sanctuaires shintô) arborent un hakama d’un joli rouge orangé.
Les hakama de couleur blanc sont portés par les prêtres shintô et sont tolérés dans certains arts martiaux.
Les hakama des serviteurs du temple (masculin) sont de couleur vertes. Les hakama se portent par dessus le kimono.
L’entretien de le Hakama est particulièrement difficile et nécessite une grande rigueur lors du pliage. (Retrouvez le pliage à la fin de l’article)
Pour les arts martiaux on favorise aujourd’hui les hakama en polyester plus léger et tout aussi résistant que les hakama de coton. Ils sont portés pour la pratique du kendô, kyûdô, aïkidô, kenjutsu et du jiu jitsu.
Les hakama disparus.
« Nubakama » ou « Sashinuki »: Hakama utilisé durant la période de Kamakura (1185 à 1333 ap. J.-C.). Ce vêtement recouvrait les pieds et était attaché par un lacet aux chevilles qui en accentuait ainsi l’effet « bouffant ». Ce qui est bien plus pratique dans la vie quotidienne.
« Nagabakama »: (nagai : long) long hakama porté avec une veste sans manche et aux larges épaules (kataginu), le tout, formant un costume appelé kamishimo. Le Kamishimo a été porté à partir du XVe siècle par les guerriers japonais.
Les hakama actuels
Voici quelques photos de hakama, il en existe en de nombreuses matières et textures.
Voici un hakama de femme
Voici un Hakama de fête et son petit sac de rangement.
un hakama d’arts martiaux :
Symbolique des plis du Hakama
Les sept plis représentent les sept vertus que doit posséder le samouraï :
– jin (bienveillance, générosité),
– gi (honneur, justice),
– rei (courtoisie, étiquette),
– chi (sagesse, intelligence),
– shin (sincérité),
– chu (loyauté)
– kō (piété).
Nous retrouvons ces qualités chez le samouraï. Le Hakama nous incite à refléter la vraie nature du bushido. Le port du Hakama symbolise les traditions qui se sont perpétuées de génération en génération. « L’Aïkido étant issu de l’esprit du bushido, nous devons nous efforcer dans notre pratique de polir les sept vertus traditionnelles. » – Morihei Ueshiba
(Le bushido est le code des principes moraux que les samouraïs japonais étaient tenus d’observer
– Wikipédia)
JIN 仁 : bienveillance, générosité .
Kanji de l’homme et du 2 : 2 hommes ou un homme face à un autre homme. donc au sens plus large, la relation, l’autre; soi et l’autre. Nous.
En aikido, le « nous » est aussi symbolisé par le AI : harmonie. JIN suppose une attitude pleine d’attention pour autrui, sans considération d’origine, d’âge, de sexe, d’opinion ou de handicap. faire attention à l’autre comme à soi.
GI 義 : honneur, justice .
Le sens de l’honneur passe par le respect de soi et des autres. C’est être fidèle à sa parole, à ses engagements et à son idéal.
REI (lei) 礼 : courtoisie, étiquette.
La politesse n’est que l’expression de l’intérêt sincère porté à autrui, quelle que soit sa position sociale, au travers de gestes et d’attitudes pleins de respect. Le cérémonial et l’étiquette font partie de l’extériorisation de la politesse.
CHI ( tchi) 智 : sagesse, intelligence .
La sagesse est synonyme d’aptitude à discerner en tous lieux et en toutes choses le positif et le négatif, à n’accorder aux choses et aux évènements que l’importance qu’ils ont, sans être aveuglé ni se départir sa sérénité.
SHIN 信 : sincérité.
La sincérité est impérative dans la pratique d’un art martial et aussi dans ce que vous faites en général : sans elle, la pratique n’est que simulation et mensonge, tant pour soi-même que pour les autres.
CHU (tchū) 忠 : loyauté .
Il comporte le kanji du coeur 心. Une valeur en voie de disparition dans notre société contemporaine, alors même que cette valeur est le ciment indéfectible de nos disciplines martiales. Le Budoka s’engage à une fidélité totale et à un respect loyal des règles internes à son école.
KOH (ko) 孝 : piété.
La piété s’entend ici dans le sens de respect profond et authentique des bases des pratiques martiales, bases techniques, spirituelles, historiques, philosophiques.
Quand vous plierez votre hakama, vous ne penserez pas à toutes ces significations tant vous serez très très concentrés à tenter de ranger bien correctement les plis, le retourner sans tout défaire de l’autre côté et ensuite vous atteler à tenter de faire une très jolie tresse pour terminer en pliage en beauté…
Le torii appelé O torii, est une sorte de portique en bois rouge que l’on retrouve au Japon devant les sanctuaires. Il indique au visiteur que celui-ci entre dans un monde sacré. les japonais ressortent en général par l’endroit par lequel ils sont entrés pour revenir au monde réél.
Ces portiques de 16 m environ sont en bois de camphrier laqués de vermillon et on les retrouve parfois installés dans la mer près des côtes.
Voici l’Otorii du sanctuaire d’itsukushima.