C’est une carte de visite japonaise.
これは日本語の名刺です。kore wa nihongo no meishi desu.
Les cartes de visite sont imprimées sur les deux faces sur un papier « yongo » traditionnel. Vous pouvez en voir le grain sur ces deux photos.
Cette carte est assez traditionnelle, mais les jeunes optent aisément pour des cartes plus actualisées avec des manga.
Traduction : Mei : nom et Shi : épine ou aiguille de bois. Les chinois écrivaient autrefois avec des éclats de bois sur les supports, (on utilise toujours des bambous taillés et un peu différents appelés calames).
Imprimée recto/verso
Sur le recto : on voit des kana : kanji, katakana et hiragana. C’est une entreprise de Kimonos.
Le verso est écrit en romaji (caractères romains) afin qu’il soit compréhensible en langues occidentales.
Comment la recevoir quand on vous la tend ?
Je n’ai pas eu de mal à le faire spontanément, car nous, les aikidokas, pratiquons régulièrement l’ojigi.
L’ojigi est le salut que vous faites quand, sur le tatami vous saluez votre partenaire, les bras le long du corps, la tête et le buste penché en avant. C’est aussi l’ojigi que vous faites quand vous saluez un Sensei à genoux. Au japon, plus vous vous penchez bas et plus vous saluez respectueusement. Ce salut très incliné est réservé à un supérieur hiérarchique, ne le faites pas avec des amis, collègues ou des copains.
Saisissez donc la carte doucement et délicatement par les coins comme un objet précieux et saluez.
Regardez-la attentivement, lisez-la, et glissez un mot gentil avec un remerciement puis rangez-la dans une pochette propre ou dans la poche intérieure de votre veste.
Une carte d’identité japonaise qui s’offre à chaque rencontre.
Les japonais se servent de cette carte pour décliner leur identité. Il est judicieux d’en avoir créé une lorsque vous allez travailler au japon. Cette carte indique vos coordonnées, mais aussi votre niveau ou rang dans l’entreprise qui vous emploie.
J’ai reçu cette jolie carte de cette femme japonaise habillée en kimono (bleu) de cérémonie lors du mariage de Ma chère sensei de Japonais, Christèle san avec Jean Pierre san.
Je n’avais pas sur moi de carte de visite « décente » les miennes avaient traîné au fond de mon sac, et j’ai préféré dire que je n’avais pas de carte. Cela aurait été irrespectueux de lui donner une carte cabossée.
Les japonais les rangent précieusement dans des classeurs bien organisés et réservés à cette utilisation, ou dans de très jolies boites façon laque de chine…